La plupart des femmes de la classe ouvrière de l'Angleterre victorienne n'avaient d'autre choix que de travailler pour subvenir aux besoins de leur famille. Ils travaillaient soit dans les usines, soit dans le service domestique pour les ménages les plus riches ou dans les entreprises familiales. De nombreuses femmes effectuaient également des travaux à domicile tels que la finition de vêtements et de chaussures pour les usines, la lessive ou la préparation de collations à vendre au marché ou dans les rues. Cela s'ajoutait à leur travail non rémunéré à la maison qui comprenait la cuisine, le nettoyage, la garde des enfants et souvent l'élevage de petits animaux et la culture de légumes et de fruits pour aider à nourrir leurs familles.
Cependant, le travail des femmes n'a pas toujours été enregistré avec précision dans les sources sur lesquelles les historiens s'appuient, car une grande partie du travail des femmes est irrégulière, à domicile ou au sein d'une entreprise familiale. Le travail des femmes n'était souvent pas inclus dans les statistiques sur le travail salarié dans les registres officiels, modifiant notre point de vue sur le travail effectué par les femmes. Souvent, les salaires des femmes étaient considérés comme des revenus secondaires et moins importants que les salaires des hommes, même s'ils étaient essentiels à la survie de la famille. C'est pourquoi les retours de recensement des premières années du 19e siècle montrent souvent un espace vide sous la colonne d'occupation à côté des noms des femmes - même si nous avons maintenant des preuves provenant de diverses sources à partir des années 1850 que les femmes se livraient à une grande variété de travail salarié au Royaume-Uni.
